2018 
À flux détendu — Jets d’encre, design liquide et flux numériques

66e semaine de culture graphique, du 19 au 25 août

Surfez sur notre site éphémère de cette année

Le plomb a fondu, l’espace de la page s’est liquéfié, on écrit comme on parle. Les yeux dans les écrans, on vit à flux tendu. Il n’y a ni pause, ni forme fixe, ni frontière. Dans les méandres ou les torrents d’informations, nous réapprenons à canaliser les données, l’énergie, l’émotion, sans les fixer. Les designers classent, organisent les circulations et balisent les trajets.

Que restera-t-il de nous dans le cloud ?
Sommes-nous vraiment mis à jour par nos outils graphiques ? 
Que faire de son temps quand on ne gagne pas d’argent ?
Comment tirer parti de l’abondance typographique ?
Notre corps est-il soluble dans le flux numérique ?

Dans le travail continu et les réseaux sociaux est-il possible de s’arrêter sur le rivage et d’observer la permanence du fleuve ? Se laisser porter par le courant, ou aller contre pour éprouver ses forces de résistance. À Lurs, cet été, surplombant la Durance, on se met à flux détendu du 19 au 25 août.

Modalités et inscriptions

Les intervenants

    Filtrer par type d'intervention :

  • Typographie
  • designgraphique
  • numérique
  • cartographie
  • datavisualisation
  • atelier
  • off
  • soirée

# Marc Smith

Feuilleton

Bien avant les flux d’électrons dans le réseau numérique, l’écriture est flux : méandres de l’encre, fluidité des gestes, mutation constante des formes graphiques, circulation de la parole à l’échelle du monde.

Marc Smith, professeur de paléographie à l’École nationale des chartes et à l’École pratique des hautes études, est historien de l’écriture en caractères latins, du manuscrit antique à la typographie numérique.


# Pierre Di Sciullo

Donner de la voix

  • Typographie

Quel est le point commun entre les affiches pour le théâtre de la Colline et le livre l’Or de la fougue ? Ç’est fait à la main et ça donne de la voix. Cette incarnation de la parole dans l’écriture prend ses sources dans plusieurs recherches typographiques comme le Quantange, le Kouije, le Sintétik, le Fassile. Nous irons de Villeneuve-sur-Lot à Loupian, d’Aurillac au Havre jusqu’à Paris, dans les couloirs du métro et à la lumière du jour pour explorer cet atelier d’écriture à contrainte dénommé l’Or de la fougue. On lira à voix haute avec l’aimable participation du public.

  • Pierre Di Sciullo est un graphiste inclassable, toujours en mouvement. Comme le furet de la comptine, il est passé par ici, il repassera par là, s’il y a une situation de lecture à inventer. Passionné par le lien entre parole et écriture, il a dessiné de nombreux caractères typographiques aux noms évocateurs : le Quantange, le Kouije, le Gararond, le Minimum, le Maximum, le Durmou, l’Amanar, le Lorette. Il donne forme à des écritures qui façonnent le contexte dans lequel elles s’exposent : la façade d’un musée, une affiche de théâtre dans le métro, le long du parcours d’un tramway. Ses créations prennent place dans l’environnement comme autant d’incitations et d’interpellations à redécouvrir l’acte de lire, l’ambivalence des mots, la poésie urbaine. Avec son nouveau livre l’Or de la fougue (éditions Adespote), il bouscule une fois de plus les frontières de genres et de disciplines.

# Alice Savoie

Dora, Lucette, Fiona : le rôle des femmes dans les studios de dessin

  • Typographie

L’histoire de la typographie est peuplée de héros masculins. Pourtant si l’on y regarde de plus près, de nombreuses femmes ont contribué à la création des grands classiques. Cette présentation sera l’occasion d’évoquer ces contributrices de l’ombre, travailleuses typographiques encore mal identifiées.

  • Alice Savoie est créatrice de caractères indépendante, enseignante à l’Ensba Lyon et à l’ANRT, et post-doctorante à l’Université de Reading dans le cadre du projet ‘Women in Type’. Elle a publié le caractère Faune (Cnap/IN) en 2018.

# Mélina Zerbib

Refaire et défaire Le Monde

  • designgraphique
  • numérique

Une révolution ne vient jamais seule. Au Monde, l’avènement du numérique a entraîné avec lui de nouvelles transformations du journal et nourri d’interminables réflexions internes sur son identité. Melina Zerbib nous racontera comment son travail de designer accompagne le rythme de ces évolutions. 

  • Designer interactif diplômée de l’école Estienne, Melina Zerbib dirige les équipes graphiques du Monde.fr depuis 2015.

# Thomas Poblete

Flux marins

  • cartographie

Depuis toujours, nous cherchons à cartographier nos mers et nos océans. La connaissance des récifs, des courants et des marées par exemple, sont des éléments clés de la navigation sans lesquelles l’Homme n’aurait pas pu s’aventurer en haute mer. Mais les innovations technologiques récentes, à bord des navires et dans l’espace, transforment radicalement les façons de faire. L’information devient vivante, immédiate. La donnée prend de l’importance, au détriment, parfois de sa représentation. Alors, vivons nous les derniers jours de la cartographie marine ?

  • Fort d’une formation en design et génie logiciel, Thomas Poblete a toujours eu un intérêt prononcé à la fois pour les cartes et les sujets complexes. À Montréal depuis 5 ans, il rejoint en 2016 Marine Press pour monter l’équipe design de l’entreprise qui distribue des cartes marine depuis déjà 25 ans. Précédemment, Thomas a travaillé pour le laboratoire d’innovation de Sid Lee Montréal ainsi qu’au sein de l’agence parisienne Attoma.

# Jean-Renaud Dagon

Le Cadratin – Atelier typographique, trente ans de passion

Bien que pas passéiste j’aime cette façon d’imprimer. Mon désir est que le fait d’avoir amassé ce matériel pendant trente ans, le sauver de la casse, ne reste pas dans l’oubli. Je peux maintenant prévoir la transmission de ce patrimoine ainsi que la formation. J’aime partager ma passion.

  • Repères biographiques — 1980 création avec son épouse de l’imprimerie Dagon 1988 création du Cadratin à Clarens/Montreux 50 m2 1998 l’atelier s’installe à Vevey 100 m2 au bord du lac 2004 déménagement rue de la Madeleine 10 à Vevey 300 m2 2018 le Cadratin se prépare à rejoindre l’ancien émetteur national de radiodiffusion à Sottens où il disposera d’in espace de 900 m2.

# Anna-George Lopez

Brut. Un média né du flux 

Qu’on aime, on déteste, on partage ou commente, Brut. – avec ses vidéos narrées par des cartons texte blancs – s’est imposé comme une évidence pour la génération 2.0. Média développé dans et pour le flux des réseaux sociaux, il se met à jour et évolue sans cesse.

  • Études de théâtre, Beaux-Arts, graphisme et installation ; Anna George Lopez trame images, mots, et métiers. Elle collabore comme graphiste vidéo avec Brut. depuis septembre 2017.

# Pia Pandelakis

Sang, larmes, sueur & co. : la matérialisation graphique de l'écoulement des corps

Sang, sueur, sperme, larmes, urine et cyprine sont autant de fluides que nos corps produisent de manière plus ou moins contrôlée. Si certains espaces sont dédiés à ces écoulements (toilettes, salles de sport, etc.), ce sont plus récemment les espaces graphiques des apps de gestion de la santé qui accueillent ces épanchements. Comment ces fluides sont-ils mis en forme ? Que disent ces représentations de nos corps et de nos subjectivités ?

  • Pia Pandelakis est maître de conférences en design à l’Université Toulouse - Jean Jaurès (laboratoire LLA-CRÉATIS). Elle s’intéresse à l’articulation des champs du design et du cinéma, et travaille actuellement sur la possibilité d’un queer design.

# Emmanuel Fédon

Impact du numérique sur la navigation dans les espaces publics

Immédiateté de l’information, accélération des flux physiques et cognitifs, saturation. Le numérique bouleverse la mobilité. À travers quelques exemples concrets, nous tenterons de montrer comment, dans notre pratique du design nous nous efforçons de maintenir des systèmes efficients et non invasifs.

  • Designer, diplômé de l’ENSAD et d’un 3e cycle en management de l’innovation, Emmanuel Fédon est le fondateur de bdc conseil, il élabore des systèmes d’information et de communication projet centrés sur la mobilité et l’urbain.

# Pierre Michaud

La sypographie

Notre système d’écriture répond à des contraintes formelles découlant de besoins matériels, le traitement de texte, l’espace de la page, la taille des caractères… L’aspect lyrique de ce dernier se traduit par la ponctuation (, … ? !). Tout cela peut-il être remis en question ? Les interfaces ne sont-elles pas un nouveau médium permettant une nouvelle forme d’écriture ? Une écriture aux dimensions proportionnelles à son oralité. Pourquoi n’utiliser que la majuscule pour représenter un cri ? Ne peut-on pas penser l’aspect graphique d’une phrase en rapport avec l’intensité à laquelle cette dernière est dite ? Penser la forme typographique en fonction des sonorités mutliples d’une même lettre.Nous posons ici le postulat d’une autre représentation du lyrisme, de la parole, d’une typographie sonore : la sypographie. 

  • Pierre Michaud est né en 1992, c’est un designer graphique, auteur et artiste français. Il est diplômé avec mention de l’école nationale supérieure des arts décoratifs en 2017 pour son projet intitulé la « sypographie », une typographie expérimental réagissant aux volumes et aux fréquences sonores. Passionné depuis toujours par le langage et les signes, sa recherche s’oriente sur la relation entre l’oralité et l’écriture à travers les outils technologiques. Il pratique la poésie parallèlement à son travail de graphiste.

# Annie Berthier

Oral écrit. Depuis Sumer, confluences et détours d’une relation à la vie jaillissante

Nous nous séparons enlacés. Paul Celan
Figés « Gudea au vase jaillissant » ou la prière de Job pour graver son cri dans la pierre avec un burin de fer et du plomb ? Si l’écriture « stabilise la mouvance de la parole », elle l’entraîne dans son aventure ; derrière ce « vêtement fatal », une énergie motrice tourbillonnante ne cache-t-elle pas « l’énigme du lien » ?

  • Annie Berthier, conservateur honoraire (BnF manuscrits orientaux), a été co-commissaire des expositions : L’aventure des écritures. Naissances  (1997) et  Livres de parole. Torah, Bible, Coran  (2005).

# Fabienne Yvert

Titre, un mot de 5 lettres

Aimer les mots jusqu’à avoir les mains dedans : jeu et manipulation. Les mots mènent la danse ; formuler, broder, estamper, en tordre le fil : écrire. Ouvrir les catégories : braconnage du possible. Imprimer sans se soucier de faire impression.

  • Fabienne Yvert. Née en 62, artiste et auteure, livres d’artiste, livres de librairie, faire des livres en franc-tireur, mettre les mots dans l’espace, sur-vivre de son boulot. www.fabienneyvert.com

# Antoinette Rouvroy

Homo juridicus est-il soluble dans les données ?

Comment notre droit occidental, résultat d’une longue et lente sédimentation langagière dans une civilisation du signe et du texte peut-il s’accommoder d’une « révolution » numérique en passe de nous faire basculer dans une civilisation du pur signal  calculable et de l’algorithme? 

Antoinette Rouvroy, docteur en sciences juridiques de l’Institut universitaire européen (Florence, Italie), est chercheuse qualifiée du FNRS au centre de Recherche Information, Droit et Société (CRIDS) et professeur en faculté de philosophie de l’Université de Namur en Belgique. 


# Samuel Goyet

Du labil à l'écran : le texte numérique entre deux eaux

Alors que le Web est décrit comme un monde de flux où les écrits circulent sans cesse, Facebook ou Twitter ont mis au point des outils d’écriture - les API - qui permettent d‘“ancrer” le texte et d’en réguler la circulation. Je propose donc d’étudier le rôle de ces “API” dans la stabilisation des formes du texte sur Internet.

Samuel Goyet. Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication, mystique freelance. Informatique, écriture, sémiotique et anthropologie


# Gregory Chatonsky

L’hyperproduction culturelle de l'imagination artificielle

Pendant des années, nous avons fourni aux plate-formes sociales ce qu’elles voulaient : les traces de nos existences. Nous ne ne savons pas très bien pourquoi, mais on l’avons fait et progressivement nous sommes devenus des objets précieux à consommer. Notre époque est hypermnésique, les vies anonymes sont archivées. Toutes ces données accumulées sont à présent utilisées pour nourrir les réseaux de neurones artificiels qui savent faire des sons, des images, des textes qui nous ressemblent.

  • Né en 1971 à Paris, France, Grégory Chatonsky vit et travaille à Paris et Montréal. Artiste-chercheur à l’École normale supérieure de Paris. Les technologies, et en particulier Internet, constituent pour lui une source importante de réflexion. Mettre en forme les paradoxes du réseau et les décalages entre ses dimensions technologiques et existentielles pourrait résumer une recherche qui se déploie sur plusieurs médiums : installation, vidéo, photographie, écriture, dessin et sculpture. Sa pratique tente de dessiner les contours d’un nouvel imaginaire dont l’invention serait technique. Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France, au Canada et à l’étranger. Il a fondé en 1994 Incident.net, l’un des premiers collectifs de netart.

# Julie Blanc

Paginer le flux

Avec le développement des éditions multisupports, la compréhension des technologies du web et des pratiques de programmation devient indispensable pour les designers graphiques. Des initiatives récentes comme les collectifs PrePostPrint (2017) et PagedMedia (Coko Fondation, 2018) permettent de penser que nous serions dans un moment charnière de redéfinition des flux de production des objets éditoriaux, potentiellement libérés des limitations des “solutions” propriétaires.

  • Julie Blanc est designeuse graphique et étudiante-chercheuse (EnsadLab–Paris). Elle travaille pour l’initiative PagedMedia et participe activement à PrePostPrint.

# Graphéine

Les dessous créatifs

Depuis 15 ans, Graphéine fluctue entre studio et agence, entre petits et gros projets, entre visible et lisible, entre blog et réseaux sociaux, entre Lutèce et Lugdunum…
L’idée est d’ouvrir les vannes (sans jeux de mots), de révéler nos flux de production, canaux d’expressions et autres dessous créatifs.
Bref, puisque c’est l’été, Graphéine se met à nu !

Jérémie Fesson a co-fondé Graphéine avec Mathias avec qui il partage la même vision du design : minimal, joyeux et accessible. Il s’est formé au design graphique à Estienne et à Duperré, où il est devenu un maniaque de la courbe de Bézier. Il faut dire qu’il a un super pouvoir : il voit la vie en vectoriel. Très pratique pour transformer des identités d’entreprises sérieuses en créas sexy.

Mathias Rabiot a co-fondé Graphéine en 2002 avec Jérémie, son complice de l’École Duperré. Il est le couteau-suisse garant de la cohérence globale -créative et humaine- de l’agence. Humaniste, il croit en l’émotion et aux valeurs véhiculées par un graphisme accessible, joyeux et épuré.


# Jeremy Boy

Flux migratoires et visualisation de données à l'ONU

  • datavisualisation

Jeremy Boy viendra présenter une étude menée avec l’agence des Nations Unies pour les réfugiés visant à comprendre les interactions qu’ont les migrants et réfugiés entre eux, avec les populations locales des pays transitoires ou de destination, ainsi qu’avec les responsables de l’aide humanitaire via réseau social sur le chemin de leurs migrations. Il fera la démonstration d’un prototype d’outil de visualisation de données développé à la suite de cette étude.

Jeremy Boy est designer d’interactions, spécialiste en visualisation de données à UN Global Pulse. Son travail se situe à l’intersection de la science des données (data science), du design d’outils numériques et de l’aide humanitaire. Jeremy a reçu son diplôme de docteur en Sciences de l’Information et de la Communication de l’EDITE de Paris en 2015. Il est aussi diplômé de l’ENSAD de Paris.


# Natalie Thiriez

Du yoga en origami

En avril 2014, est lancé l’hebdomaire le 1, un bel oiseau qui, par son envergure spectaculaire, ne peut appartenir qu’à l’univers imprimé. Ce dépliage est une réponse à l’époque qui se ferme et se racornit, une invitation au voyage. « Ouvrir le 1, disait Éric Fottorino lors de son lancement, c’est ouvrir ses bras et son esprit. »

  • Cofondatrice de l’hebdomadaire le 1 dont elle assure la direction artistique, Natalie Thiriez a accompagné quinze ans durant de nombreux journaux et magazines lors de leur passage à la PAO et participé à la mise en place de nouvelles formules.

# Carolien Glazenburg

Why a graphic design collection in a museum ?

Carolien Glazenburg (1953), curator of graphic design since 2002, is at the Stedelijk Museum since 1976. She cooperated with the Design Museum London on Wim Crouwel a graphic Odyssee which was on show at Temporary Stedelijk as the second venue in 2011. And since December 2017 the exhibition Wim Crouwel, fascinated by the grid is on show in Japan till June 2018. Glazenburg curated exhibitions on graphic designers such as Jurriaan Schrofer in combination with LUST (2013), Lex Reitsma and the Dutch Opera in 2014 and Philippe Apeloig: Using Type in 2015. In the UK she curated in 2016 a major show at on Willem Sandberg, the former director of the Stedelijk who functioned also as an in house graphic designer.


# Ian Party

Variable Swiss Typefaces


# Voyage sur l’effluve

Constance Deroubaix

  • atelier
  • off

Constance vous emmène en voyage sur les effluves du pays de Lure. Vous découvrez des fragrances végétales et minérales inspirées de ces paysages de Haute-Provence. Vos perceptions exacerbées par la diversité des parfums de cette région libèrent les mots pour décrire vos sensations. Vous devenez le narrateur de cette expérience olfactive, sensitive et insolite.

    • Constance Deroubaix anime  des conférences et des ateliers interactifs et ludiques où le parfum dialogue avec l’art, la cuisine ou la musique. Ce concept d’un nouveau genre s’adresse aux professionnels et aux particuliers.

# Sébastien Morlighem

José Mendoza y Almeida (1926-2018)

Disparu en avril dernier, José Mendoza y Almeida était le doyen de la création de caractères en France. Cette conférence présentera les moments importants de sa carrière et tentera d’expliquer en quelle mesure, malgré son attachement à la tradition typographique, il inventa des formes modernes.     

Sébastien Morlighem est enseignant-chercheur à l’École supérieure d’art et de design d’Amiens. Il écrit régulièrement pour les revues Eye et Étapes et prépare très très lentement quelques livres…


# Alexandre Bassi

Escurial, l’histoire d’un bouffon et de son roi

Ce projet questionne la notion de connotation émanant d’un caractère typographique. Pour étayer ce propos, Alexandre a choisi d’illustrer la pièce de théâtre Escurial de Michel de Ghelderode en s’appuyant sur l’idée d’une typographique variable et expressive, reflet de l’évolution du jeu des personnages…

Alexandre Bassi est un dessinateur de caractère qui vit et travaille à Paris. Né en en 1993, il est fraîchement diplômé (2018) d’un master en typographie à l’ECV Paris.


# Rand’eau

Christophe Delahaye

  • atelier
  • off

Randonnée les pieds dans l’eau. Remontrer à contre courant le lit d’une rivière, se relaxer sur les bords du cours d’eau…
Christophe Delahaye nous fait découvrir les merveilles naturelles de la région.

# Papier chiffon

Philippe Moreau

  • atelier
  • off

Philippe Moreau, imprimeur traditionnel à Forcalquier, montera jusqu’à nous sa pile hollandaise. Démonstration de fabrication de la pâte à papier et fabrication de feuilles au tamis, les mains dans l’eau. Atelier co-animé par Jean-Louis Estève.

# Monofiligrane

Philippe Dabasse

  • atelier
  • off

Philippe Dabasse, calligraphe, vous aidera à réaliser votre monogramme minute, pour filigraner votre feuille de papier artisanal à votre image.

# Les parasols graphiques

L’occasion d'échanger sur son travail

  • off

Ouvrez vos cartons à dessins et votre MacBook ! L’occasion d’échanger sur son travail et de découvrir celui de son voisin. Ventes de micro-éditions, affiches… bienvenues. De grandes tables et des prises sont mises à disposition.

# Pistou/piston

On termine la journée en fanfare

  • soirée

Pistou/piston, on termine la journée en fanfare ! La Durance en toile de fond, sur la place du village, on partage un apéritif et la soupe au pistou en plein air, suivie de la fanfare marseillaise Tahar Tag’l: Brass Band fusion-jazz-funk de 8 musiciens !


MERCI !

Les Rencontres internationales de Lure remercient pour leur soutien à la semaine de culture graphique 2017 la Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil général des Alpes de Haute-Provence, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la mairie de Lurs et Graphisme en France.